la cathédrale San Salvador de Bayamo a été construite en 1766; c'est l'un des rares édifices de la ville à avoir échappé au grand incendie deu 1869; c'est dans ce lieu que résonna pour la première fois l'hymne national cubain en  novembre1868, l'année où Cuba obtint son indépendance;

je n'ai pas pu visiter l'intérieur, les églises cubaines étant fermées en dehors des offices pour éviter vols et dégradations.

C'est la seconde ville historique du pays où naquit Carlos Manuel Céspedes, le plus grand leader révolutionnaire cubain appelé aussi le père de la patrie et d'où fut lancée l'insurection contre le pouvoir espagnol le 10 octobre 1868.

ces deux dames discutent  sans se rendre compte des slogans révolutionnaires gravés sur le mur du bâtiment;

à Cuba, il n'y a pas de publicité, une réalité qui frappe tout touriste qui arrive de pays où la pub envahit tout.

par contre, il y a des slogans politiques à la gloire du leader maximo Fidel Castro, de son frère et remplaçant Raul, du Che et de la nation cubaine; je pense que les cubains n'y prètent plus attention à force d'en voir partout;

c'est dans un bar à musique de Bayamo, une des plus anciennes villes de Cuba, fondée en 1513 par Diego Velazquez et où fut lancée en 1868 l'insurection contre le pouvoir espagnol que j'ai croisé cette charmante danseuse de Salsa; sa grâce et son charme nous ont charmé, aidé en celà par un délicieux mojito, le cocktail cubain dont Ernest Heminguay était fou.

dans un petit marché, cet homme vend des légumes secs, haricots rouges, noirs, qui sontb la base de la nourriture des cubains avec le riz; les prix sont en pesos, la monnaie cubaine non convertible, c'est à dire réservée aux cubains (1/20 de dollar).

nous voici à Santa Clara, une ville située à 300 km de La Havane;

pendant la révolution cubaine, le 28 décembre 1958, Ernesto Che Guevara , accompagné de 300 hommes, parvint à prendre la ville qui était occupée par 3000 soldats du dictateur Battista. L e lendemain, il réussit à s'emparer d'un train militaire chargé d'armes en le faisant dérailler ;

en hommage à cet acte de bravoure, un mémorial fut construit en 1997;

Che Guevara y est enterré avec quelques uns de ses compagnons.